Le programme « optima » établit un cadre permettant de simplifier les processus et l’échange de données entre les acteurs de la formation professionnelle.
La CSFP a développé une approche générale et différents modèles de flexibilisation de la formation professionnelle et en a discuté avec ses partenaires.
Dans ce contexte, il s’agissait de tenir compte du besoin des organisations du monde du travail de pouvoir adapter rapidement leurs formations professionnelles initiales. Les « éléments constitutifs et principes de base » valables pour la Formation professionnelle 2030 se sont également appliqués à ce projet en tant que prérequis et base de toutes les réflexions : « intégration dans le système éducatif / perméabilité », « lien entre théorie et pratique », « principe du métier » (diplômes transparents, reconnus et demandés sur le marché du travail), « partenariat de la formation professionnelle » ; « prise en compte des besoins du marché du travail », « attrait pour les entreprises », « attrait pour les jeunes et les adultes », et « innovation et développement ».
Le tournant numérique influence tous les domaines de la vie. Les formations professionnelles initiales aussi sont concernées par ce phénomène. Les organes responsables tiennent compte des exigences en matière de transformation numérique dans le développement des métiers. Un nouveau guide leur servira d’outil utile pour identifier les compétences numériques requises dans leur champ professionnel.
L’orientation professionnelle, universitaire et de carrière (OPUC) accompagne les jeunes tout au long du processus de choix de la profession et des études. Elle sert aussi de point de contact pour les adultes souhaitant repenser activement leur parcours professionnel. La stratégie de l’OPUC constitue, sur le plan cantonal et national, le fondement d’une orientation professionnelle, universitaire et de carrière moderne et tournée vers l’avenir.
Les organisations du monde du travail doivent être en mesure d’ajuster rapidement les contenus de la formation à l’évolution dynamique de l’environnement économique et technologique. Afin d’accélérer les processus, il convient de fixer des principes propres à garantir le bon déroulement des processus de révision. Ce dispositif inclut notamment une planification rigoureuse et un engagement formel de la part des partenaires de la formation professionnelle de respecter cette planification.
Les formes d’enseignement et d’apprentissage numériques offrent de nouvelles chances pour la formation professionnelle, mais remplissent-elles aussi les exigences légales et qualitatives ? En sa qualité d’instance de reconnaissance de différentes filières de formation, le SEFRI a mandaté l’IFFP et la Haute école pédagogique de Zurich (HEP Zurich) pour élaborer des bases dans ce domaine. L’étude se concentre sur les filières de formation des écoles supérieures (ES) et les filières de formation à la pédagogie professionnelle.
L’initiative « digitalinform.swiss », lancée en 2019, visait à répondre aux besoins de tous les acteurs de la formation professionnelle, afin qu’ils soient en mesure d’exploiter pleinement les potentiels de la transformation numérique. L’initiative s’est déployée dans le cadre des structures existantes de la promotion de projets de la Confédération et s’est accompagnée d’activités d’échange de savoirs et d’expériences entre acteurs. L’objectif était de donner de la visibilité à toutes les activités en cours et de mettre davantage en réseau les acteurs de la formation professionnelle.
La numérisation ouvre de nouvelles perspectives dans la formation professionnelle pour soutenir les processus d’apprentissage, établir des liens entre eux ou les guider. L’introduction de moyens didactiques numériques communs à tous les lieux de formation soulève de nombreuses questions, par exemple concernant la gouvernance, la protection des données et la transparence. Ce projet a pour objectif d’y répondre en établissant des principes de base et des conditions cadres reposant sur le partenariat.
Le renforcement de la collaboration intercantonale dans la formation professionnelle est fondamentale pour une mise en œuvre uniforme et efficace de la part des cantons. Des processus uniformes contribuent à des gains d’efficacité, simplifient le pilotage et permettent d’exploiter des synergies.
Dans le contexte de la crise du coronavirus, le souhait a été émis de pouvoir organiser en ligne, de manière décentralisée, les examens de la formation professionnelle supérieure. Or, les règlements d’examen actuels n’autorisent pas cette forme d’examen. La présente étude analysera le cadre juridique en vigueur et la faisabilité technique des examens en ligne organisés de manière décentralisée. La mise en œuvre sera testée via un examen pilote dans le domaine des TIC.
Le projet a abouti à la rédaction d’un plan de mise en œuvre pour la systématisation de la structure de gouvernance de la formation professionnelle. Suite à son approbation lors du Sommet national de la formation professionnelle de novembre 2020, la nouvelle structure de gouvernance prendra effet le 1er janvier 2021.
Une initiative des partenaires de la formation professionnelle pour le développement de la formation professionnelle