L’initiative « digitalinform.swiss », lancée en 2019, visait à répondre aux besoins de tous les acteurs de la formation professionnelle, afin qu’ils soient en mesure d’exploiter pleinement les potentiels de la transformation numérique. L’initiative s’est déployée dans le cadre des structures existantes de la promotion de projets de la Confédération et s’est accompagnée d’activités d’échange de savoirs et d’expériences entre acteurs. L’objectif était de donner de la visibilité à toutes les activités en cours et de mettre davantage en réseau les acteurs de la formation professionnelle.
Un groupement de plusieurs organisations du monde du travail, en collaboration avec la Confédération et les cantons, définit une compréhension commune de la formation professionnelle initiale flexible et jette les fondements de l’élaboration de modèles ultérieurs.
Les organisations du monde du travail doivent être en mesure d’ajuster rapidement les contenus de la formation à l’évolution dynamique de l’environnement économique et technologique. Afin d’accélérer les processus, il convient de fixer des principes propres à garantir le bon déroulement des processus de révision. Ce dispositif inclut notamment une planification rigoureuse et un engagement formel de la part des partenaires de la formation professionnelle de respecter cette planification.
La CSFP a développé une approche générale et différents modèles de flexibilisation de la formation professionnelle et en a discuté avec ses partenaires.
Dans ce contexte, il s’agissait de tenir compte du besoin des organisations du monde du travail de pouvoir adapter rapidement leurs formations professionnelles initiales. Les « éléments constitutifs et principes de base » valables pour la Formation professionnelle 2030 se sont également appliqués à ce projet en tant que prérequis et base de toutes les réflexions : « intégration dans le système éducatif / perméabilité », « lien entre théorie et pratique », « principe du métier » (diplômes transparents, reconnus et demandés sur le marché du travail), « partenariat de la formation professionnelle » ; « prise en compte des besoins du marché du travail », « attrait pour les entreprises », « attrait pour les jeunes et les adultes », et « innovation et développement ».
Dans le contexte de la crise du coronavirus, le souhait a été émis de pouvoir organiser en ligne, de manière décentralisée, les examens de la formation professionnelle supérieure. Or, les règlements d’examen actuels n’autorisent pas cette forme d’examen. La présente étude analysera le cadre juridique en vigueur et la faisabilité technique des examens en ligne organisés de manière décentralisée. La mise en œuvre sera testée via un examen pilote dans le domaine des TIC.
Les formes d’enseignement et d’apprentissage numériques offrent de nouvelles chances pour la formation professionnelle, mais remplissent-elles aussi les exigences légales et qualitatives ? En sa qualité d’instance de reconnaissance de différentes filières de formation, le SEFRI a mandaté l’IFFP et la Haute école pédagogique de Zurich (HEP Zurich) pour élaborer des bases dans ce domaine. L’étude se concentre sur les filières de formation des écoles supérieures (ES) et les filières de formation à la pédagogie professionnelle.
Une initiative des partenaires de la formation professionnelle pour le développement de la formation professionnelle